Vous êtes actuellement à la recherche d’un ophtalmoscope performant mais ne savez pas vers lequel vous diriger ?
Ce petit guide est présent dans le but de vous aider à mieux comprendre les différentes options qu’un ophtalmoscope direct peut vous offrir afin de faciliter votre choix.
Mais avant tout ceci, il est important de comprendre les bases, à savoir :
Quelle est l'utilité d'un ophtalmoscope ?
Un ophtalmoscope est un outil de diagnostic utilisé par un médecin ou un professionnel de la santé afin d’effectuer un contrôle de la vue.
Il permet d’examiner très précisément le fond de l’œil dont plusieurs éléments tels que la cornée, la rétine, l’iris, le vitré, le cristallin ainsi que la chambre antérieure et postérieure. La lumière dirigée directement vers la pupille permet un examen efficace et approfondi de la rétine ainsi que des vaisseaux sanguins de l’œil et d’y repérer directement, s’il y en a, des pathologies oculaires.
Et quel est son fonctionnement ?
Un ophtalmoscope est essentiellement composé d’un manche et d’une tête.
Le manche joue un rôle important car c’est de là que provient la source lumineuse nécessaire. La tête quant à elle possède des lentilles, des diaphragmes, des filtres et un miroir capables de modeler la lumière suivant le mode d’utilisation.
(source : https://www.em-consulte.com/em/SFO/2016/html/file_100017.html )
Maintenant nous pouvons nous intéresser au cœur du sujet :
Quel type de diaphragme et de filtre pour quelle utilisation ?
Le choix du diaphragme utilisé permet un diagnostic plus précis et de cibler plus particulièrement des anomalies oculaires. Il en existe une grande variété, vous pourrez retrouver les principales ci-dessous :
Point avec petit spot : excellente vision du fond de l’œil dans le cas de pupilles
peu voire non dilatées
Point avec un grand spot : c’est le diaphragme standard dans le cas d’un
examen général de l’œil
Fente verticale : permet d’évaluer la distance du décollement de la rétine
ainsi que les élévations des lésions (par exemple : tumeurs et zones
œdémateuses)
Rayon réduit ou demi-lune : s’adapte aux patients avec un petit diamètre
pupillaire
Étoile de fixation : permet d’évaluer la fixation excentrique
Les filtres quant à eux sont plus particulièrement utilisés pour isoler des couleurs et jouer avec les lumières. Ce qui aide à simplifier l’analyse de certains cas.
Voici les différents types que vous pouvez retrouver :
Lumière blanche (sans filtre) : permet une excellente vision
de l’œil dans son ensemble et dans sa couleur naturelle
ainsi que sa saturation. Elle est généralement utilisée au
début de l’examen afin d’obtenir un diagnostic plus
général
Interférentiel vert ou Red-free filter : Etant donné que le
vert est la couleur opposée au rouge, cette dernière est
complètement absorbée et fait apparaître un contraste
plus net entre les structures et tissus environnants. Il est
plus simple d’examiner les vaisseaux sanguins, les artères
et les fibres nerveuses. Les lésions sont également plus
rapides à détecter avec ce filtre
Interférentiel jaune : C’est un filtre purement de confort
pour le personnel de soin ainsi que le patient. Il permet
d’éviter une photophobie grâce à cette lumière plus douce
et chaude. Elle est donc parfaite dans le cas de
l’examen d’un patient sensible. Il permet également de
bénéficier d’un effet protecteur par la réduction de
l’exposition aux UV
Interférentiel bleu ou blue cobalt filter : idéal pour
l'examen de la cornée car la lumière bleue est réfléchie par
la membrane de limitation intérieure et les couches
rétiniennes antérieures. Il est également utile dans le cas
d’un drusen papillaire car la tête du nerf optique possède
une réflectivité accrue. Ce type de filtre permet
l’identification de petites blessures, d’abrasions et de
corps étrangers avec l’aide de la fluorescéine